Lors des visites accompagnées, il faut cesser de parler de "témoignages des Gueules Cassées".
Cette dénomination, officielle, concerne les seuls blessés du crâne et de la face, la plupart, pensionnés, pas les soldats devenus fous, internés dans les asiles, dit "mutilés du cerveau ", dont les blessures psychiques n'ont pas donné lieu à reconnaissance.
Leur principal oubli est celui de la Nation.
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Un lieu agréable pour si recueillir, avec un conservateur très accueillant et qui essaye de faire de son mieux pour que ce site soit bien entretenu. Petit bémol, il n’y a pas pas d’eau et de toilette l’hiver dans le bas du cimetière.
Incontournable !
Aucun mot ne peut définir ce lieu de culte.
Il est unique... Une certaine sérénité ce dégage de cet endroit.
(Le panneau à l'entrée qui exige une tenue descente est très apprécié pour rappeler aux gens que c'est un endroit religieux)
Incontournable, d'autant qu'il est au bout du promontoir sur lequel se trouve Bonifacio, offrant une vue magnifique. La gestion des tombes ds des maisonnettes à un "certain" charme ... que je laisse à l'appréciation de chacun :)
Juste avant Marville, nous avons fait un petit détour lors de notre promenade jusqu'au cimetière Saint-Hilaire, où se trouve le célèbre ossuaire. 40 000 crânes humains y sont entassés avec la sage parole « New ont été comme vous ». Vous serez comme nous, priez Dieu pour nous.
Des ossements sont conservés à Marville depuis la fin du XVe ou le début du XVIe siècle. C'est en 1890 que Constant Motsch, alors directeur du cimetière, vida l'ossuaire pour ranger méthodiquement les crânes et les ossements. Le cadre est idyllique. Au cimetière, nous avons été surpris par les nombreuses tombes de nouveau-nés ou de jeunes enfants portant des noms à consonance anglaise. Cela concernerait les enfants de pilotes et autres personnels américains et/ou canadiens. Mais il y en avait beaucoup. Un mystère encore à résoudre ?